Du 20 septembre au 22 janvier 2023, le musée d’Orsay vous invite à découvrir l’exposition dédiée au célèbre peintre norvégien Edvard Munch intitulée : « Un poème de vie, d’amour et de mort ». Cette exposition, qui s’étend ainsi sur 4 mois, est en collaboration avec le musée Munch d’Oslo.
C’est sans aucun doute l’exposition la plus attendue de l’année. Edvard Munch, celui que l’histoire résume trop souvent à son seul Cri, est le grand invité du Musée d’Orsay à Paris. Force est de constater qu’un artiste peut être mondialement célèbre et être paradoxalement l’auteur d’une œuvre relativement méconnue. Alors pour réhabiliter définitivement la figure du peintre norvégien dans l’histoire de l’art, le célèbre Cri ne sera présenté que sous la forme d’une délicate lithographie nous invitant, une fois n’est pas coutume, à redécouvrir l’artiste au-delà des tableaux qui font sa notoriété. Une centaine de chefs-d’œuvre se laisse découvrir, explorant les thèmes de prédilection de cet artiste.
« Ces toiles, il est vrai relativement difficiles à comprendre, seront […] plus faciles à appréhender si elles sont intégrées à un tout. »
La solitude, l’amour, la disparition et la mort. L’exposition pourchasse ainsi les tourments de l’artiste, comme autant d’angoisses emprisonnées dans les lignes tortueuses de ses compositions émises en couleur dans une palette stridente et agitée. Ces paysages esseulés semblent exorciser le chagrin qui accable l’artiste. Le soleil se fait glacial, les âmes errent dans un univers sombre et abandonné comme coupées du monde. Un artiste à fleur de peau qui se livre à nous dans cette vibrante rétrospective.
En effet, l’exposition n’est pas organisée d’une manière classique, c’est-à-dire chronologique, mais sur le thème du cycle, si cher à Munch ou comme il le définit lui-même sa « frise de la vie ». Selon lui, la vie est fondamentalement une répétition et cela s’illustre dans son obsession à peindre encore et toujours les mêmes thèmes en ne changeant que le format et la technique, et en épuisant ainsi tout le sens qu’il veut y insuffler. C’est à la fin du 19ème siècle que Munch décide de rassembler nombre de ses œuvres dans cette frise de la vie. Elle représente pour lui une sorte de poème peint car ses œuvres ne prendraient tout leur sens qu’une fois regroupées.
C’est donc en suivant cette volonté que le musée d’Orsay et plus particulièrement les deux organisatrices de cette exposition, Claire Bernardi, directrice du musée de l’Orangerie et Estelle Bégué, chargée d’études documentaires au musée d’Orsay, ont décidé de la présenter.
Du 20 septembre au 22 janvier 2023, venez découvrir ou redécouvrir les formidables œuvres de Edvard Munch dont la profonde peur de la mort est au moins égale à son profond amour de la vie.
Master Megen 
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